Et voilà, premiers pas en NL100 effectués. J'ai joué un peu plus de 400 mains, et pour l'instant, rien n'a changé. Du jeu préflop, du jeu postflop, et 1 cave au dessus de l'EV pour 223,53 € à l'arrivée.
Bon, il faut constater qu'il y a un peu plus de réguliers, et par voie de conséquence un peu moins de fishs. Autant en NL50 je 3Bettais surtout pour value, et je n'ai quasiment jamais eu besoin de me mettre à 4Bet autre chose que AK/AA/KK. Là, j'ai l'impression qu'il va falloir changer un tout petit peu de vitesse pour ne pas se faire marcher dessus, mais bon, globalement, le principe reste le même.
J'ai été un petit peu impressionné. Je m'en doutais, c'est ma nature. "Ce joueur avec des stats crédibles est sans doute un très bon joueur...". Ca me passera petit à petit. Ce ne sont que des regs de NL100 en .fr.
En tout cas, ce qui est cool, c'est que j'ai pris d'entrée 2 caves de plus de marge. Ce qui ce qui m'importe à court terme. Je me suis d'ailleurs contenté assez vite de ces deux buy-ins en plus, et je n'ai pas poussé la session très loin. Mais bon, j'ai déjà atteint mon volume mensuel, je suis en avance sur mes attentes, la session était très bonne, et j'ai senti l'envie de m'en contenter. Lundi sera un autre jour... :D
Hors poker, dans l'après midi, j'ai ressenti le besoin de m'aérer un peu. Pas qu'il fasse super beau, mais j'ai eu envie de prendre l'air. Alors je suis sorti me promener au parc Longchamps, mon lieu habituel de footing. Un Dimanche après midi, c'est plein de vie. Il y a plein de vrais gens qui se promènent avec leurs enfants. Il y a des arbres aussi, et plus ça va, plus j'aime les arbres.
Je me suis posé contre un arbre, justement, et j'ai poursuivi la lecture de "Brida", de Paulo Coehlo. Je suis tombé sur un passage qui m'a fait tilt.
"Nous nous engageons parfois sur un chemin seulement parce que nous ne croyons pas en lui. Alors c'est facile, tout ce que nous avons à faire, c'est prouver qu'il n'est pas notre chemin. Cependant, quand les choses se précisent et que le chemin se révèle à nous, nous avons peur d'aller plus loin."
"Wicca ajouta qu'elle ne comprenait pas pourquoi beaucoup préfèrent passer leur vie entière à détruire les chemins qu'ils ne désirent pas parcourir, plutôt que de suivre le seul qui les conduirait quelque part."
Plus ça va, plus je sens que j'accepte mon nouveau chemin. Je ne sais pas où il me mènera, mais je ne cherche plus à le détruire, et j'en ai de moins en moins peur. Au contraire, je commence petit à petit à faire des choses pour le rendre agréable, et le plus excitant possible. J'arrête de freiner, et c'est cool. Je sais ce que j'ai à faire, et je le fais. En ce moment, c'est d'autant plus facile que je marche sur l'eau au niveau poker. Mais je me sens d'attaque pour traverser une période moins bonne.
Un autre passage m'a fait sourire:
"Quand nous nous engageons sur le chemin, nous avons toujours une idée plus ou moins définie de ce que nous voulons trouver. (...). Ni les uns les autres ne désirent apprendre: ils veulent arriver au but qu'ils se sont fixé."
Un autre passage m'a fait sourire:
"Quand nous nous engageons sur le chemin, nous avons toujours une idée plus ou moins définie de ce que nous voulons trouver. (...). Ni les uns les autres ne désirent apprendre: ils veulent arriver au but qu'ils se sont fixé."
Ce passage m'a fait sourire car il m'a remis en mémoire un passage du livre d'Andrew "BalugaWhale" Seidman, qui rappelait l'importance d'avoir le désir d'apprendre en permanence, et de ne pas sacrifier les périodes d'apprentissage aux périodes de jeu. Il mettait également en garde contre un multitabling sauvage durant lequel on n'a plus aucune marge de temps pour réfléchir aux dynamiques des tables.
Apprendre. Simplement apprendre. Dans cette optique, les résultats sont moins importants. D'ici une semaine, je pars à Lyon voir ma famille. J'aurai l'occasion de faire un break de 5 jours. De couper avec la pratique du jeu, de bouquiner un peu poker et de revoir quelques vidéos pour me rafraîchir un peu les idées sur quelques concepts. Et au retour, il sera temps de replonger dans quelques semaines de grind équilibrées.
Lors de ma balade, j'ai écouté le dernier album de Phish, qui s'intitule Joy. C'est du rock qui a un son assez 70s à mon goût, plutôt léger et très frais. C'est vraiment très sympa.
L'album commence comme ça:
La bonne nouvelle, c'est qu'il me reste une bonne dizaine d'albums d'eux à découvrir...
1 commentaire:
Tu semble baigner dans la plus calme sérénité, c'est pas demain que tu vas tilter et c'est bon d'être dans cet état.
Je t'envierai presque ;o)
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